Mutuelle : faut-il assurer votre animal ?
Il faut savoir que dans l’hexagone, on retrouve plus de soixante-trois millions d’animaux domestiques, et en moyenne un foyer sur deux accueille au minimum un animal domestique, qu’il soit à poils ou à plumes.
Une différence selon les animaux concernés
L’animal de compagnie le plus concerné par les assurances en France est le chien, cela représente l’immense majorité des assurance souscrites, avec environ 80 %, puis cela concerne les chats pour environ 20 % des cas.
Cependant on retrouve de plus d’ouverture d’assurances pour d’autres animaux de compagnie, que cela soit des lapins, des perroquets ou encore des serpents. L’évolution du marché est forte, on retrouve 6 fois plus de vendeurs en ligne en une dizaine d’années avec des dizaines de milliers d’ouvertures de nouveaux contrats.
Chaque race est différente, chaque animal peut l’être et selon où vous habiterez et selon vos habitudes, votre animal de compagnie aura plus ou moins de risque de se blesser ou de devenir malade.
C’est donc à vous de vous renseigner auprès de votre vétérinaire, de spécialistes pour prévoir les risques potentiels et les coûts associés.
Il est également important de calculer les coûts des vétérinaires selon les interventions pour bien choisir son assurance et calculer l’intérêt ou non d’en souscrire une pour vos remboursements en pharmacie, les soins réalisées par votre vétérinaire…
Attention, l’objectif est de faire face aux imprévus, par forcément d’être rentables années après années, mais au final de vous assurer de pouvoir soigner votre animal sans problème. Choisissez un contrat en adéquation avec les risques que rencontreront votre animal, mais prenez en compte le fait que certaines maladies liées à la race de votre animal peut être exclues des conditions de l’assurance. Lisez donc attentivement les différences polices d’assurance, comparez bien les prix et les conditions avant de vous engager, il est parfois plus rentable de ne pas souscrire d’assurance !
Une différence selon les pays
Malgré cette forte hausse, la France reste « en retard » par rapport à nos voisins européens où les animaux sont bien plus assurés, 20% pour les anglais et jusqu’à 80% pour les suédois. En France, cela ne représente que 4%, il y a donc une progression prévisible dans notre pays afin de mieux protéger nos animaux de compagnie.